• Histoire parallèle des libertés – Concours vidéo

    L’Association des Amis de la Fondation René Cassin organise la première édition du Concours vidéo « Histoire parallèle des libertés ». Ce concours vous invite à créer une vidéo mettant en rapport un événement historique marquant pour la protection des droits fondamentaux et leur actualité. 

    Ouvert aux étudiants inscrits en licence ou master (droit, histoire, sciences politiques, etc.) pour l’année universitaire en cours, ce concours est une occasion unique de raconter l’histoire et l’actualité des droits et libertés à un large public.

    Les équipes, composées de trois membres issus de la même université, soumettront leurs vidéos pour une présélection. Les finalistes verront leurs œuvres publiées sur les réseaux sociaux, puis évaluées par un jury prestigieux et par le public en ligne.

    La meilleure équipe sera mise à l’honneur lors des Journées d’étude Paul Tavernier organisées par l’Association et la Fondation René Cassin. Rejoignez cette aventure intellectuelle, créative et contribuez ainsi à promouvoir les droits et libertés !

    Vous trouverez ci-dessous le règlement du concours, le formulaire d’inscription et l’échéancier.

    Pour visiter la chaine YouTube : https://www.youtube.com/@lesamisdelafondationreneca9256/videos

  • COLLOQUE – Les droits de l’Homme à l’épreuve : controverses autour de l’universel et discussions comparées – 6 décembre 2024

    Ce colloque s’inscrit à l’intérieur d’un travail que nous réalisons avec des chercheurs membres ou associés au CECOJI depuis 2017 et qui a pour thème général le droit comparé des libertés. 

    Nos analyses devront confirmer la double intuition que nous avons depuis le début de cette aventure. Celle d’abord qu’il existerait un commun irréductible en matière de droits de l’Homme, au-delà et malgré toutes les différences de cultures et de traditions juridiques. Celle ensuite que le droit comparé des libertés et droits fondamentaux peut parvenir à « réconcilier » ou à penser ensemble et par le bas les différentes traditions juridiques.

    Nous nous interrogeons, depuis le début de cette aventure, sur la question de savoir s’il est possible de fonder sur un comparatisme étendu à un grand nombre de systèmes juridiques, les éléments d’une théorie générale des libertés, autrement dit un « droit commun » qui ne soit pas de l’ordre de la pure spéculation, mais bien fondé empiriquement, un peu dans le prolongement de ce qu’avait entrepris il y a quelques années Mireille Delmas-Marty dans le cadre de ses enseignements au Collège de France. 

    L’épreuve qui a été choisie pour mettre en pratique cette méthodologie de la critique autocentrée est celle de la pandémie de Covid 19. Cette analyse viendra en premier (Partie I), puisqu’il s’agit ni plus ni moins d’extraire du fonctionnement concret de chacun de ces systèmes et de tirer de leur comparaison des éléments concordants permettant de fonder sociologiquement une conception universalisable des droits de l’Homme. Après cela, nous nous efforcerons d’expliquer qu’à de rares exceptions près, la promesse de l’universalisme n’a pas été tenue et que ce demi-échec peut s’expliquer par des causes structurelles, tenant à la remise en cause des fondements de la société dans laquelle nous vivons (Partie II).

  • Rappel – Prix de Mémoire Jean-Paul Costa

    L’Association des Amis de la Fondation René Cassin vous rappelle que les inscriptions pour le Prix de Mémoire Jean-Paul Costa sont toujours ouvertes.

    Les mémoires doivent être envoyés avant le 15 octobre à l’adresse suivante : stoppioni@unistra.fr.

    Pour rappel, le prix Jean-Paul Costa récompense un mémoire de Master 2 consacré au droit européen et international des droits humains et des libertés fondamentales.

  • Disparition de Henri Leclerc

    C’est avec une grande émotion et beaucoup de tristesse que chacun d’entre nous a appris la disparition d’Henri Leclerc le samedi 31 août 2024. Ce grand avocat fut le premier membre honoraire des Amis de la Fondation René Cassin.

    Homme de cœur et de combat, Henri Leclerc n’a eu de cesse d’agir, de lutter pour la défense des droits de l’homme.

    Il faut souligner l’importance qu’il attachait à la dimension internationale des droits et libertés. Il parlait de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 avec beaucoup de passion et connaissait parfaitement le système de la CEDH. Il a d’ailleurs représenté plusieurs requérants devant la Cour de Strasbourg dans des affaires qui concernaient notamment la liberté d’expression.

    L’association des amis de la Fondation René Cassin adresse ses plus profondes condoléances à sa famille ainsi qu’à ses proches.

  • 3ème journée d’étude « La France et la Cour européenne des droits de l’Homme- journée Paul Tavernier »

    Le 5 avril, s’est tenue à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne la 3ème journée d’étude « La France et la Cour européenne des droits de l’Homme- journée Paul Tavernier ». Juges, avocat.e.s, agents du Conseil de l’Europe et universitaires étaient réuni.e.s afin de décrypter et discuter le contentieux français.

    Le résultat d’une collaboration fructueuse entre l’IREDIES (Université Paris 1), le CRDH, la Fondation René Cassin – Institut international des droits de l’homme, les Amis de la Fondation René Cassin et l’Institut des droits de l’Homme du Barreau de Paris.

    Rétention des mineurs, conditions de détention, établissement de la filiation, discours de haine en ligne, lutte contre le terrorisme, droits des personnes inter-sexes, accès aux origines, don de gamètes, suivi de l’exécution… Les échanges furent à l’image de la jurisprudence de la Cour : riches et révélateurs des nouveaux enjeux auxquels font face les juges.

    Un immense merci aux intervenant.e.s pour leur présence et leurs précieux éclairages Frédéric Krenc, Mattias Guyomar, Hélène Raspail, Béatrice Pastre Belda, Patrice Spinosi, Régis Brillat, Édouard DUBOUT, Thomas Herrmann, Caroline Mecary, Marie Mesnil, Jean-René Binet, Martial Manet, sans oublier Sébastien Touzé, Emmanuel Decaux, laurent pettiti, CHRISTOPHE PETTITI, Olivier de Frouville, Jacqueline Flauss, mustapha afroukh et david szymczak.

    Cette journée fut également l’occasion de décerner le prix Jean-Paul Costa, destiné à récompenser le meilleur mémoire en droit international des droits de l’Homme et dont le jury était présidé par Edoardo Stoppioni, à Olivia Gallot.

  • Publication : L’Europe des valeurs ? Le déclin de l’État de droit dans l’Union européenne, dirigé par Susana Sanz Caballero, conseillère scientifique de l’association

    Il y a moins de vingt-cinq ans, le débat sur la crise de l’État de droit était inimaginable dans l’Union européenne. Il était largement admis que l’Union n’admettait que des États démocratiques, respectueux des droits de l’homme et défenseurs des idées de liberté. Il était également acquis que les candidats, une fois entrés dans l’organisation, ne pouvaient qu’affiner et améliorer leur respect des principes sur lesquels repose l’État de droit, tels que la légalité, la séparation des pouvoirs, la responsabilité, l’indépendance de la justice et la liberté de la presse, entre autres. Toutefois, les tendances observées ces dernières années montrent qu’il est possible de faire marche arrière. Des attaques sporadiques mais très inquiétantes contre les valeurs qui fondent l’Union, y compris l’État de droit, peuvent être détectées dans certains États membres, tandis que dans d’autres, la dérive se dirige déjà directement vers l’autocratie. C’est pourquoi près d’une vingtaine de chercheurs européens se sont réunis pour présenter leur diagnostic et leur pronostic sur cette maladie qui frappe l’Union sous la forme d’une crise de l’État de droit, notamment dans le sillage de COVID-19.

    Pour davantage d’informations, rendez-vous sur le site internet de l’éditeur.

  • En finir avec les idées reçues sur la Convention européenne des droits de l’homme

    Sous la direction de : Mustapha Afroukh

    Instrumentalisée dans le débat politique et au-delà, la Cour européenne des droits de l’homme, gardienne de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, fait souvent l’objet de critiques à partir de clichés et de lieux communs.
    Elle aurait ainsi, selon ses détracteurs, ouvert les portes de l’application de la Charia en Europe. Elle serait un obstacle à la lutte contre le terrorisme. Elle méconnaîtrait l’identité constitutionnelle des États. Autant d’affirmations qui ne procèdent pas d’une analyse de ses solutions mais de partis pris idéologiques. Sans doute, la meilleure réponse à ces idées reçues est de promouvoir la connaissance et le respect de la Convention et de souligner son apport à la protection des droits fondamentaux. C’est l’objet du présent ouvrage qui revient sur l’ensemble des raccourcis et contre-vérités véhiculés sur la Cour en montrant qu’ils ne correspondent pas à la réalité de sa jurisprudence.

    En savoir plus : https://www.mareetmartin.com/livre/en-finir-avec-les-idees-recues-sur-la-convention-europeenne-des-droits-de-lhomme